Vis ma vie à Bali
A force de voyages, la préparation des bagages est devenue un jeu, puis une habitude. Que prendre quand on part 1, 2 ou 3 ans ?…
Alexis à Bali
A force de voyages, la préparation des bagages est devenue un jeu, puis une habitude. Que prendre quand on part 1, 2 ou 3 ans ? Ce n’est finalement pas si différent de ce que l’on emmène pour 1, 2, ou 3 semaines : 20kg, pas plus. Le tout est d’être bien préparé. La banque, les assurances, le téléphone, l’ordinateur portable, le carnet d’adresses, un bon livre, un appareil photo, une trousse à pharmacie, une trousse de toilette, un stylo, les billets d’avion/de train, le visa et puis le sourire, toujours le sourire ! Un coup de fil à ses parents, à sa famille, à ses amis, et puis à la personne qui nous réceptionne sur place « Vous serez là à mon arrivée ? Vous auriez une adresse et un numéro de téléphone au cas où ? Vous avez besoin de quelque chose de France ? Saucisson ? Médicaments ?»
Mon sac fermé, je me pèse (tiens, j’ai pris quelques kilos… douce France, ta cuisine me manquera) puis je me pèse avec mon sac. 20kg de plus, parfait. Ça y est, je suis prêt pour Bali !
Mes premiers pas à Bali
Il m’a fallu environ 18h pour arriver à l’aéroport de Denpasar, à Bali. Un vol Paris – Kuala Lumpur, puis Kuala Lumpur – Denpasar.
Les odeurs d’Asie. A la descente de l’avion, ces odeurs devenues familières me chatouillent les narines. Des odeurs de riz mêlées d’épices. Des odeurs similaires à celles que j’ai pu sentir dans les aéroports de Pékin, Bangkok, Phnom Penh, ou Hanoi.
Vue sur la plage - Bali
Bali, l’île des dieux. J’y pose un pied curieux mêlé d’appréhension. Le couloir me mène dans une grande salle. Première étape : le visa. Il faut d’abord payer un montant de 25$ puis se rendre au guichet avec son passeport et le papier stipulant que tout a bien été réglé. Et le tour est joué**.** Le visa est valable 30 jours renouvelable 30 jours. Je continue mon chemin et passe les douanes avant d’accéder au tapis roulant des bagages. Mon sac est déjà arrivé. Alors que je le retire du tapis, un porteur me propose son aide contre 1$. Je refuse poliment « Non, tang kiou, it’s ok ». « Are you Indian ? » me demande-t-il. Indien, moi, avec ma peau blanche comme un champignon et ma tête ronde franchouillarde ?! Je réalise alors que non seulement mon accent haché, mais également ma gestuelle (dodelinement de tête et geste de main) sont devenus typiquement indiens. Ces deux années et demi passées en Inde m’ont bien changé.
A la sortie de l’aéroport, un chauffeur m’attend avec une pancarte à mon nom. Je me revoie à l’aéroport de Delhi brandissant des pancartes avec les noms des voyageurs venant d’atterrir. Je comprends alors le sentiment d’apaisement et de sécurité qu’ils pouvaient ressentir se sachant accueillis et pris en main dans un pays inconnu.
Vous pouvez d’ores et déjà consulter notre premier programme « découverte » sur la page séjours à Bali !